Violences sexuelles

Informations et aide pour les victimes de toute forme de violence sexuelle

Centres de prise en charge des violences sexuelles

Les centres de prise en charge des violences sexuelles (CPVS) regroupent en un seul lieu tous les services dont une victime de violences sexuelles peut avoir besoin immédiatement après les faits. Ils sont accessibles 24 h/24 et 7 jours/7. 

Plus concrètement, si vous êtes victime de violence sexuelle, vous pouvez y recevoir des soins médicaux et un soutien psychologique. Un examen médico-légal permettant de constater les lésions, de rechercher les traces biologiques du présumé auteur et de récolter les preuves qui pourraient être utilisées en justice peut également être réalisé. Si vous décidez de déposer plainte, vous avez la possibilité de le faire sur place, auprès de policiers spécialement formés pour les faits de violences sexuelles. 

Un suivi sur les plans médical et psychologique peut également être effectué par la suite.

Retrouvez toutes les informations utiles et les coordonnées des centres de prise en charge des violences sexuelles sur leur site internet

SOS Viol

Si vous êtes victime de violences sexuelles quelles qu’elles soient ou que vous pensez l’être, ou si vous êtes en contact avec une victime de violences sexuelles, vous pouvez contacter SOS Viol au 0800 98 100 ou communiquer avec ce service par tchat.

Sur le site de SOS Viol, vous trouverez également des informations au sujet des violences sexuelles et de ce qui est prévu par la loi. Des conseils sont également proposés, tant aux victimes, qu’à leurs proches ou aux professionnels qui les rencontrent. 

Informations et aide pour les victimes de violences sexuelles en ligne

Institut pour l'Egalité des femmes et des hommes

Les violences sexuelles en ligne désigne tout acte sexuel qui a lieu en ligne et/ou par l’intermédiaire d’applications technologiques telles que les smartphones, les applications ou l’intelligence artificielle, et pour lequel toutes les parties concernées ne sont pas pleinement consentantes. Il peut s’agir, par exemple, de la diffusion en ligne d’images de nus d’une personne sans son consentement, de l’obligation de prendre et de transmettre des images de nus, ou de la réception indésirable d’images de nus. Le site de l'Institut pour l'Egalité des femmes et des hommes reprend des informations sur ces différents types de violence en ligne.

Si vous êtes victime de diffusion non consentie de contenus à caractère sexuel, de voyeurisme, de deepnudes, de menaces de diffusion de vos images intimes ou que vous recevez des dickpics non sollicitées, l’Institut peut également vous aider en vous informant à propos de vos droits, de vos obligations et de vos possibilités d’actions (voir leur page Que faire en tant que victime ?).

Informations et aide spécifiques pour les enfants et les jeunes victimes

Informations et aide pour les victimes de mutilations génitales féminines

Associations venant en aide aux victimes de mutilations génitales féminines

  • Le GAMS (Groupe pour l’Abolition des mutilations sexuelles féminines) a pour objectif de contribuer à l’abandon des mutilations sexuelles féminines en Belgique et dans le reste du monde. Dans ce cadre, il offre, notamment, un service d’accueil, d’orientation (médico-psychosocial et juridique) et d’accompagnement psycho-social, en fonction des besoins et des demandes des personnes. Le GAMS reçoit les personnes concernées par les mutilations génitales féminines, les mariages forcés et les autres types de violences sexuelles, qu’elles soient en ordre de séjour ou pas. 
  • En complément avec l’action du GAMS, Intact soutient les victimes de violence sexuelle liée au genre dans le cadre d’une éventuelle action en justice. 

Centres multidisciplinaires hospitaliers 

Deux centres multidisciplinaires hospitaliers accompagnent de manière holistique les femmes et filles ayant subi une mutilation génitale féminine : soins médicaux, chirurgicaux, sexologiques et psychologiques. Ces soins sont entièrement remboursés par la mutuelle.

Plus d’informations : 

Vous trouverez également des informations à propos de ces centres sur le site de l’INAMI